• Notre marche du 10 février organisée par Michèle et Jean Perriot

    Notre marche du 10 février

    Départ dans le petit matin givré de 10 marcheurs : notre itinéraire  nous conduit par le Berg, le Weiher jusqu’aux Roder et au  Fronholz.  Nous apercevrons la Potence, Saint-Hubert.…, tous ces lieux-dits étant répertoriés au cadastre allemand de 1907 et encore utilisés aujourd’hui. La nature poudrée est un enchantement, l’air frais est juste bien pour tempérer la montée à travers champs et forêt…

     Notre marche du 10 février

    Descente du côté d’Uckange : depuis le Chemin noir nous découvrons la silhouette du Haut-Fourneau U4, symbole fort du patrimoine industriel dans la vallée. Ce "monstre de fer" s’est éteint définitivement en décembre 1991. Sauvegardé grâce à son inscription à l‘inventaire des Monuments Historiques en 2001, idéalement situé dans un contexte transfrontalier favorable, il restera sans doute le seul haut-fourneau du XXème siècle appelé à être conservé en France.

     

    Traversée du vieux village d’Uckange et pause café au Couarail : c’est là que  se réunissaient à la veillée les personnes du voisinage (en patois couarôge, conversation entre voisins).

     

    Poursuite de notre balade sur la voie Charles le Téméraire, le long de la Moselle. Les rayons du soleil commencent à filtrer et sont les bienvenus. Peu de cyclistes levés ce matin !

    Arrivée à l’écluse de l’Orne et à la centrale thermique de Richemont : fonctionnant grâce aux gaz fourni par les hauts-fourneaux d'Arcelor situés à Hayange, la fermeture progressive de ces derniers a entrainé en 2010 la fermeture de la centrale. Le gazoduc qui cheminait jusqu’à Florange a été démantelé et le 21 Octobre 2012 en matinée, les deux cheminées de la centrale d'une hauteur de 113 mètres, ainsi qu'une plus petite, ont été détruites.

     Notre marche du 10 février

    Ah ! une nouvelle marcheuse et son chien nous rejoignent pour le dernier tronçon. C’est donc à onze que nous traversons le célèbre pont de l’Orne : au XIIème siècle, il était "Marche d'Estault" (frontière d'Etat) entre la cité de Metz et le comté de Luxembourg. Il figure donc sur le blason.

    Mais sa célébrité vient surtout de la coutume qui voulait que l’Echevin (Maire) de RICHEMONT contrôlât son franchissement dans les 2 sens : tout Chef d’Etat qui désirait le passer devait s’arrêter en son milieu et attendre que l’Echevin lui présentât la clé de la Ville de METZ ou de la Ville de LUXEMBOURG.

    Ce geste fut renouvelé en 1961, lors de la venue du Président de GAULLE, en Moselle. La cérémonie coïncidait à peu près avec  le troisième centenaire du rattachement de THIONVILLE à la France (1660).

     

    Ainsi s’achève notre matinée sportive. Ceux qui sont dispo prolongent les retrouvailles au « Charolais Grill » et…. regagnent une partie des calories perdues dans l’effort !!!

     

    Notre marche du 10 février

    Mais pour le plaisir d’un moment amical, on ne compte pas …

     

    Article rédigé par Michèle Perriot

    Notre marche du 10 février

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :